Si on n'ignore plus rien des auteurs des Lumières, il nous reste tout à apprendre sur les hommes : sur leurs passions, leur courage et leur générosité, mais également sur leurs ambitions, leurs haines et leurs noirceurs.
Ecrit au gré de mes humeurs, ce blog raconte mon amour du XVIIIè siècle.
EXPOSITION : « LA CHEVRETTE ET LES LUMIÈRES» Jusqu'au 18 décembre 2021
Les Lumières, c'est-à-dire les idées nouvelles concernant le
gouvernement, la religion, la société, l’économie, ont bouleversé au
XVIIIe siècle l’ordre de l’ancien monde du moins en Europe.
Les philosophes français ont été au cœur de ces transformations. Nombre
d’entre eux ont été les amis de Louise d’Épinay qui les invitait souvent
à La Chevrette. On peut imaginer les conversations animées des hôtes de
Louise dans les salons du château et les allées du parc.
L’exposition La Chevrette et les Lumières présente cette période où
le château de La Chevrette était un des lieux où toutes ces nouveautés
prenaient forme.
Dix panneaux évoquent la diffusion des Lumières, les nouvelles formes
de communications, la place des femmes dans cette société, le rôle des
savants, des écrivains, des artistes, sans oublier le goût pour l’étude
de la nature et l’aménagement des jardins.
L’exposition présentera aussi quelques ouvrages du XVIIIe siècle et une rétrospective philatélique des grands noms de ce siècle si fécond.
Réalisation : Association pour l’Histoire et le Patrimoine de Deuil-La Barre
Musée Michel Bourlet Visite libre ou commentée, le samedi de 14h30 à 17h30 (sauf vacances scolaires) Possibilité de visite sur RDV. Info et résa : 01 34 28 66 12
Dans les premières minutes de son intervention, Marion Sigaut fait une nouvelle fois allusion aux physiocrates (qu'elle nomme "les Lumières" ?), accusant ces économistes d'avoir poussé "le roi à s'endetter jusqu'à ne plus pouvoir tenir ses engagements".
De toute évidence, l'historienne doit être fâchée avec la chronologie des événements.
En effet, si cette politique de libéralisation économique (en 1763-1764, puis en 1774) a été entreprise par Louis XV puis Louis XVI, c'était au contraire pour résorber une dette publique qui, au moment de la Révolution, représentait 80% de la richesse du royaume.
Voir à ce sujet le très bon article de l'historien américain Hilton Root
Achille avait son talon, les Lumières ont Voltaire
Maîtrisant visiblement la synecdoque, Marion Sigaut se sert de lui comme porte d'entrée pour cracher son venin sur l'ensemble des philosophes du XVIIIè.
Dans cette intervention, elle rappelle notamment comment le patriarche de Ferney a discrédité ces braves hommes qu'étaient Maupertuis, Lefranc de Pompignan et Fréron.
Bon, comme ces sujets ont déjà abondamment été traités dans ces colonnes, je me contenterai de vous rapporter les faits. Les faits, rien que les faits...
Les ouvrages récents de Robert Muchembled (Les ripoux des Lumières) et Hervé Bennezon (Un inspecteur de police parisien sur le terrain) dressent le portrait de deux inspecteurs ayant notamment officié sous la lieutenance de Nicolas-René Berryer.
D'origine modeste, Jean Poussot est d'abord exempt de police avant de devenir inspecteur (en 1738) et de se voir confier quelques années plus tard les quatre départements de la Sûreté (donc le maintien de l'ordre), des juifs, des francs-maçons et de la Librairie.
Entre 1748 et 1750, alors que Berryer a entrepris de rajeunir le corps des inspecteurs, Poussot impose progressivement son emprise sur les nouvelles recrues que sont Meusnier, Roulier et Chassaigne (ce dernier ayant été conseillé par lui au Lieutenant de Police). Fort de son influence, il obtient en 1754 la responsabilité de l'approvisionnement en
céréales de la Halle aux grains, fonction qu'il occupera jusqu'en 1767.
Afin d'améliorer la surveillance des marchands mais également la qualité des marchandises, Poussot constitue plusieurs bandes d'informateurs (de 15 à 20 hommes à chaque fois) qui lui rapportent inlassablement tout ce qui se passe dans le quartier névralgique des Halles.
Membre éminent d'un corps gangrené par la corruption, Poussot ne s'est pas montré en reste pour assurer au mieux ses vieux jours. Ainsi, malgré la modestie de ses revenus officiels (environ un millier de livres / an), il se retrouve en fin de carrière à la tête d'une fortune de 130000 livres, sans compter le château qu'il possède dans l'Orléanais.
C'est en 1782 qu'il quitte définitivement Paris pour s'installer à Mardié en compagnie de son épouse.
Ci-dessous la recension de l'ouvrage par Marie Houllemare (maître de conférences en Histoire Moderne), parue dans Criminocorpus.
Marie Houllemare
Cette monographie, issue d’un mémoire d’habilitation à
diriger les recherches, porte sur un personnage méconnu, important agent de la
police parisienne au XVIIIe siècle. Elle s’inscrit dans un courant
historiographique dynamique, qui explore le fonctionnement concret de la police
parisienne, véritable modèle depuis la mise en place de la lieutenance de
police en 1667. Cette étude de cas, qui se revendique de la tradition de
l’histoire « vue d’en bas » (par contraste avec des travaux dont le
caractère surplombant est un peu exagéré), procède en réalité à une histoire du
terrain policier, envisagé au prisme de l’expérience pratique d’un inspecteur.
Fourmillant de détails concrets sur le métier, l’auteur donne à voir, en six
chapitres foisonnants, un agent de l’État participer au quotidien au
renforcement des pratiques de surveillance publique de tous les milieux sociaux
de la capitale. Le plan adopté reflète d’ailleurs la difficulté à rendre compte
de l’ampleur et de la variété des domaines d’intervention de Poussot, qui agit
au contact d’une population extrêmement diverse.
Le premier chapitre replace sa carrière d’inspecteur, dans
le contexte des différentes institutions policières parisiennes : la
fonction, créée en 1708, est placée sous la double autorité du lieutenant de
police et des commissaires de quartier. Recruté en 1738, après un passage dans
la maréchaussée de Senlis, Poussot bénéficie de la réforme de mars 1740 qui
élargit le corps et les attributions des inspecteurs, tout en les enrichissant,
entre autres grâce à la perception de droits sur les hôteliers. Le second
chapitre présente sa famille, des marchands de vin bourguignon, et ses deux
frères policiers, ainsi que sa formation de terrain. L’auteur en vient ensuite
au cœur du sujet, avec un développement (chap. 3) consacré aux espaces
parcourus par l’inspecteur : il arpente tous les quartiers et même les
campagnes (et surtout les cabarets) autour de Paris (environ 10% des
déplacements). Il se charge, entre autres, de répartir les 2742 individus qu’il
arrête entre 1738 et 1754 dans les différentes prisons parisiennes : la
moitié vont au Grand Châtelet, un cinquième à For-L’Évêque, mais il mène les
autres dans plus d’une vingtaine de prisons. Les ressorts juridictionnels
parisiens sont ainsi éclairés d’un jour très concret.
Ses missions sont analysées plus avant dans le quatrième
chapitre, construit autour des « déclarations », par lesquelles il
enregistre les demandes qui lui sont faites, environ une par jour (dont la
moitié pour des vols). Les patrouilles auxquelles il participe quotidiennement
sont fondamentales dans le dispositif policier de surveillance de la capitale.
Homme de la nuit, il parcourt Paris pour montrer le pouvoir public en
action : circulant en carrosse, vêtu de son uniforme bleu, doté d’une épée
et d’un bâton d’ébène dont le pommeau est gravé des armes royales, il incarne
pleinement l’ordre public. La moitié de ses déplacements environ vise à des
arrestations, parfois difficiles. Le cinquième chapitre dresse la comptabilité
de son action, en montrant, entre autres, qu’il surveille les ambassades,
poursuit les bandes organisées et rattrape des déserteurs. Enfin, le dernier
chapitre aborde le tissu social dans lequel il s’inscrit directement, entre
protecteurs et informateurs. Il traite aussi de sa mission de surveillance des
marchés à partir de 1754, à la fois des prix et du personnel, surtout aux
Halles (900 personnes environ). À partir de 1768, il reçoit une pension en tant
qu’inspecteur honoraire, puis se retire dans son « Château », une
belle demeure près d’Orléans, à Mardié, où il meurt en 1791.
La richesse descriptive de l’ouvrage, appuyée sur les
archives professionnelles de Poussot, ne peut résoudre tous les secrets de ce
personnage ambigu aux multiples facettes. Le premier mystère est celui de son
enrichissement, dont l’auteur montre bien qu’il est démesuré en regard de la
mince fortune de ses ascendants et des revenus modestes de sa charge (moins de
1000 livres par an net). Il possède en 1783 un patrimoine de 130000 livres, en plus
du « Château » de Mardié, mais des dettes d’un montant de 36 000
livres environ. Cet enrichissement semble lié à la frontière floue entre
service du public et intérêts privés : Poussot exerce-t-il, de par sa
fonction et sa connaissance de nombreux secrets, une forme de chantage sur ses
63 débiteurs ? De l’accumulation d’objets sous scellés, qu’il conserve à
son domicile et doit restituer en 1760 (p. 214) aux indélicatesses de son
collègue, Dadvenel, Hervé Bennezon suggère à demi-mots que les fonctions d’un
inspecteur de police lui offrent des opportunités d’enrichissement rapide.
Une seconde question irrésolue concerne les modalités de
travail de Poussot, tout particulièrement les arrestations auxquelles il
procède, car il est difficile de saisir la part d’arrestations préparées et
spontanées dans son activité. Il est évident que des informateurs
réguliers lui permettent d’arrêter 10 colporteurs de nouvelles à la main ou 63
auteurs de libelles interdits (p. 200-201), comme de démanteler plusieurs
bandes criminelles. Mais quelle est la part des dénonciations
occasionnelles ? Sur quelles indications, arrête-t-il lors d’une
patrouille nocturne, le fossoyeur du cimetière des Innocents, transportant dans
sa hotte un cadavre d’enfant à vendre pour dissection (p. 186) ?
Repère-t-il lui-même les 146 déserteurs qu’il fait enfermer ? Ses réseaux
d’information, à peine suggérés, car probablement peu apparents dans ses
rapports, lui permettent néanmoins en tout cas de participer à la rédaction des
gazetins de la police et de se faire l’interprète de l’opinion parisienne dans
des écrits à destination du lieutenant général de police, Berryer, avec le Journal de l’inspecteur Poussot
(1747-1748). Sa pratique de l’écrit reste le dernier mystère Poussot :
l’inspecteur écrit, beaucoup, consignant dans ses registres (dans les Archives
de la Bastille, à la bibliothèque de l’Arsenal), les procès-verbaux de
patrouilles et de captures, mais aussi des plaintes, des rapports sur les
rumeurs. Pour autant, une partie de ses rapports est « lacérée »,
nous dit l’auteur ; des feuillets manquent ; aucun relevé de son
activité n’est conservé entre février 1750 et septembre 1751. Pendant cette
période, l’affaire des enlèvements d’enfants agite Paris et Poussot est lui-même
accusé d’être impliqué1. A-t-il fait volontairement disparaître ses
notes de travail sur cette période ? ou été mis à pied ? Ces
destructions volontaires d’archives (alors même que le lieutenant de police
Berryer croule sous la documentation qu’il réunit à la même période), tout
autant que les écrits justificatifs du lieutenant de police Lenoir, sont autant
de révélateurs de l’enjeu majeur que constitue la mémoire professionnelle des
policiers au XVIIIe siècle.
Responsable de la sûreté de Paris, mais également de son approvisionnement, le lieutenant général (office créé en 1667 sous Louis XIV) administre les vingt quartiers de la capitale et dispose en tant que magistrat d'un tribunal au Châtelet.
Dépendant du secrétaire d'Etat à la Maison du Roi, il est amené à se rendre chaque semaine à Versailles pour y rendre compte de ses activités.
Les 48 commissaires du Châtelet placés sous ses ordres gèrent le plus souvent leurs quartiers en binômes.
Parmi eux, quelques noms connus, notamment en raison des événements survenus au cours du printemps 1750, lorsque la population parisienne s'est révoltée contre les enleveurs d'enfants.
On se souvient notamment du commissaire Desnoyers (quartier St Eustache), dont la maison a été prise d'assaut par les émeutiers, et de Delavergée quartier Palais-Royal), pris à partie car il avait donné refuge à l'un des enleveurs.
Conseillers du Roi, les commissaires portent la robe noire, la perruque et un bâton d'ivoire censé représenter leur autorité. Ils habitent dans leur quartier, y reçoivent les plaignants, dressent les procès verbaux et apposent les scellés après un décès.
Pour compléter le tableau, on mentionnera la compagnie des inspecteurs de police, environ une vingtaine placés sous l'autorité d'un commissaire ainsi que du lieutenant de Police, mais également en charge des départements les plus sensibles : prostitution, spectacles, juifs, francs-maçons, Librairie, sûreté, ports...
Hommes de terrain, les inspecteurs portent l'épée, un uniforme bleu, ainsi qu'un bâton d'ébène. Ils peuvent faire appel aux archers de l'hôpital, à la compagnie du guet (cavalerie et infanterie), voire aux gardes-françaises (plus de 3000 soldats massés aux portes de la ville).
"Vous allez encore parler de religion et de politique ? 11 mois à la Bastille ne vous ont pas suffi ?"
Cette première contre-vérité, extraite du teaser, ne laisse rien augurer de bon.
Et que dire de l'article ci-dessous, extrait du journal 20 minutes ?
Comment devient-on
Voltaire ? C’est le sujet de la mini-série en quatre épisodes Les Aventures du jeune Voltaire (…) un
biopic qui s’intéresse, comme l’indique son titre, à la jeunesse de
François-Marie Arouet, dit Voltaire. De quoi rebuter certains qui pourraient
craindre une énième fiction historique un peu scolaire dans le cadre de la
mission éducative de la chaîne publique. C’est tout le contraire. Comment Les Aventures du jeune Voltaire
dépoussièrent le biopic historique sans trahir le philosophe des Lumières ?
« L’angle proposé est un angle complètement nouveau, c’est le jeune
Voltaire, un homme parmi les hommes », se réjouit Anne Holmes,
directrice de la fiction de France Télévisions, avec qui 20 Minutes s’est entretenue lors d’une table ronde virtuelle
organisée par France 2.
Si l’on connaît le vénérable
philosophe des Lumières, l’auteur de Zadig
et Candide réfugié à Ferney, le
défenseur de l’affaire Calas, on connaît moins la vie, les aspirations,
l’énergie et la vivacité d’esprit de François-Marie Arouet. « On a tout de suite été séduit par la vie de
ce Voltaire qu’on ne connaissait pas. Le format en 4 épisodes s’est imposé
parce qu’il y avait des rebondissements dans sa vie, écrite comme une sorte de
polar romanesque », poursuit Anne Holmes.
Voltaire, « un
rocker, un insurgé »
Georges-Marc Benamou, Henri Helman et
Alain Tasma, à l’écriture, n’ont pas abordé Voltaire comme un monument, mais
comme un jeune homme rebelle en pleine construction. « On a assez vite sympathisé avec ce Voltaire.
On a assez vite aimé le bonhomme. On n’était pas dans une position de
surplomb », raconte Georges-Marc Benamou, le créateur de la série.
Résultat à l’écran ? On suit
les tribulations rocambolesques d’un fils de notaire parisien dans les
dernières années du règne de Louis XIV. François-Marie Arouet est tout à la
fois, impertinent, doué, libertin, et arrogant. Ce jeune roturier veut
tout : la gloire, les femmes et l’argent. « C’est un aventurier, un rocker, un insurgé, d’abord très ambitieux,
mais qui, par ses maladresses, ses combats, son engagement, va avoir une vie
absolument palpitante », raconte Georges-Marc Benamou. « Ce jeune homme ambitieux, égoïste, va
s’ouvrir progressivement au monde avec générosité », renchérit le
réalisateur Alain Tasma, à qui l’on doit la mise en scène d’Aux animaux la guerre.
Voltaire, un héros
moderne
L’idée est de « redécouvrir Voltaire, dans sa jeunesse, dans
ses passions, et dans ses échecs », poursuit-il. Placé chez les
Jésuites du lycée Louis-le-Grand, il sympathise avec les rejetons de la
noblesse. « C’est un jeune homme
d’aujourd’hui, mais dans un monde d’hier, un monde où les classes sociales sont
incroyablement cloisonnées, où la pesanteur religieuse est incroyablement
lourde », analyse Georges-Marc Benamou.
François-Marie Arouet va se rebeller
contre ce système : en plaquant avec fracas l’école de droit où son
père veut le contraindre, en écrivant des pièces de théâtre et des pamphlets…
Ces derniers lui vaudront un séjour de onze mois à la Bastille, alors qu’il n’a
que 23 ans. « C’est un aventurier de
la liberté, c’est le Coluche des Lumières »,
souligne Georges-Marc Benamou. Et d’insister : « L’idée de sortir de sa classe sociale, de
lutter contre les fanatismes religieux, il a inventé la liberté contemporaine,
et ce n’est pas sans résonance avec l’époque dans laquelle on vit. »
Voltaire, un
« féministe incroyable »
« Il était un féministe incroyable »,
lance Alain Tasma. C’est l’un des combats les moins connus de Voltaire, il a
pris la défense des femmes dans ses essais. « Voltaire a été un très grand amoureux. Il l’a écrit, il l’a dit et il
s’est appuyé sur ses rencontres féminines » pour se construire,
rappelle Alain Tasma. Voltaire a « une certaine modernité relationnelle, dans son rapport aux femmes, à la
liberté sexuelle, il est assez étonnant pour son époque », confirme
Georges-Marc Benamou.
Si la série ne couvre pas sa relation
avec Emilie du Châtelet, celle qui le marque le plus, elle dépeint ses
premières amours et son rapport aux femmes, dans une époque qui fait peu cas
d’elles. « Elle était sa
conseillère, son amie, et en même temps son amante. Ils étaient assez libres »,
résume Christa Theret, au sujet d’Adrienne Le Couvreur, l’une des maîtresses du
jeune Voltaire.
Si les idées du jeune Voltaire nous
apparaissent résolument modernes, si sa vie semble sulfureuse et rocambolesque,
c’est parce que la mise en scène d’Alain Tasma et l’interprétation énergique de
Thomas Solivérès lui redonnent toute sa vitalité et son audace. L’idée « était d’essayer de sortir au maximum de l’époque,
de réussir à en faire un personnage d’aujourd’hui », considère Thomas
Solivérès.
Alain Tasma ne raconte pas la figure
historique Voltaire, il nous immerge au cœur de la vie tumultueuse d’un jeune
héros fascinant. Sa caméra place le spectateur au cœur de l’action. A l’instar
de ce plan audacieux et surprenant qui ouvre la série qui nous propulse dans
l’intimité de l’accouchement du héros. Une réalisation résolument moderne, qui
bouscule les codes tout autant que son héros.