Bernardin de St-Pierre |
Sensation étrange, comme si on laissait derrière soi des personnes qu'on a longuement fréquentées et aimées.
En fait, on sort de là un peu vaseux et presque triste. Oserai-je l'avouer, même si je l'ai maltraité, Bernardin de Saint-Pierre va me manquer.
Julie de Lespinasse |
Le mot de la fin pour Rousseau, évidemment, que j'abandonne comme on abandonne un amour de jeunesse, après (tout de même) vingt années de vie commune. Je le libère à la veille de cette année 2012, où les commémorations du tricentenaire le remettront pour quelques mois au centre de l'actualité. Si j'ai quelquefois été dur avec lui (il m'a tellement résisté...), j'espère pourtant lui avoir rendu justice.
Et puisque nous en sommes à rendre des hommages, je ferai ce dernier aveu : son personnage restera à mes yeux ce que j'ai rencontré de plus fascinant et de plus mystérieux dans notre passé littéraire.
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