mardi 15 novembre 2011

Bernardin de Saint-Pierre

Bernardin de Saint-Pierre
Le voilà, le personnage central de ce second tome. Je n'ose dire "héros", étant donné le traitement que je lui ai réservé dans ce récit qui va clore ma longue aventure avec Rousseau...
C'est à son retour de l'île de France (actuelle île Maurice) que Bernardin de Saint-Pierre va être introduit auprès de Rousseau. Ce dernier vient lui aussi de regagner Paris. Il loge rue plâtrière, non loin de l'hôtel des Dupin. Il a repris son travail de copiste, à dix sous la page, ce qui lui rapporte environ mille cinq cents livres par an. Malgré le décret de prise de corps (lancé en 1762 après la parution de l'Emile), Jean-Jacques n'est plus inquiété par les autorités de la ville. Enfin... Il a bien essayé de donner quelques lectures publiques de ses Confessions, mais Sartine lui a ordonné de les interrompre. Jean-Jacques ne saura jamais l'identité de la personne qui est intervenue auprès du lieutenant de police pour lui adresser cette requête. Il obtempère. Désormais, il restera sage, à l'écart de la vie publique. D'ailleurs, si les Parisiens ont eu un premier mouvement de curiosité en apprenant son retour, très vite, ils passent à autre chose et le Genevois est oublié. Anonyme à Paris mais célèbre dans toute l'Europe... Ce n'est pas là le moindre de ses paradoxes.
Voilà les faits. En ce qui concerne la fiction, j'ai imaginé le parcours de Bernardin de Saint-Pierre dans ce Paris pré-révolutionnaire : son entrée dans la société de Mlle de Lespinasse, puis dans celle de Mme Necker, mais surtout les nombreuses révélations que lui fait Rousseau au cours de leurs entretiens...
La Comédie des Masques a laissé de nombreuses questions en suspens. Le 2nd tome apportera quelques réponses...

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