dimanche 6 avril 2014

A l'assaut de la République !

         





Il faut reconnaître l'efficacité du travail de sape entrepris par Alain Soral (président de l'association Egalité et Réconciliation)
contre la République, ses valeurs, ses symboles et ses institutions.
Défenseur de ce qu'il nomme "la droite des valeurs", il joue à merveille son rôle de rabatteur de voix pour le Front National.  Sa cible prioritaire ? L'électorat musulman, qu'il capte à la criée, mois après mois, en exacerbant ses peurs et ses rancoeurs. Pour le seconder dans ses basses oeuvres (mais après tout, la fin ne justifie-t-elle pas les moyens ?), il choisit et manipule remarquablement ses pions.

Alain Soral


A Marion Sigaut,
il a confié le soin de réécrire le passé, de faire de l'Ancien Régime un âge d'or et de ressasser les antiennes contre-révolutionnaires autrefois entendues chez Joseph de Maistre, Augustin Barruel ou Edmund Burke. Inutile d'insister...
Avec Farida Belghoul, en revanche, le sociologue a effectué une belle prise de guerre.
Militante d'extrême gauche et figure du mouvement beur dans les années 80, l'ancienne activiste s'est lancée tout récemment dans une nouvelle croisade contre la supposée "théorie du genre" qu'expérimenterait l'école républicaine sur nos enfants. Très présente sur internet, Mme Belghoul est également à l'origine des trop fameuses J.R.E (ou Journées de Retrait de l'Ecole), lancées il y a quelques mois pour protester contre ces présumées expérimentations. Dernier exemple en date (survenu
opportunément deux jours avant le 2nd tour des municipales...) à Joué-les-Tours, où une institutrice a été accusée d'avoir déshabillé deux enfants en classe et de les avoir ensuite incités à se toucher mutuellement le sexe pour prendre conscience de leurs différences... "
Mentez, mes amis, mentez", conseillait autrefois Voltaire à ses amis encyclopédistes. Aussi abjecte que soit la méthode, il faut bien reconnaître que Farida Belghoul et Marion Sigaut suivent à la lettre les recommandations du maître fourbe. Quoique...
A bien y regarder, je me demande si les deux pasionarias n'en arrivent pas à se convaincre elles-mêmes des énormités qu'elles assènent. Voyez cette dernière conférence, donnée en février 2014, où elles nous exposent sans rire qu'une femme "n'est rien du tout" sinon un complément de l'homme dans le couple... Plus loin (vers 1h00), voyez encore comment elles crucifient littéralement ce brave homme qui s'interrogeait sur leur mode d'action, à savoir faire manquer des journées de cours à des enfants. Des "journées de sexe... et de genre" ricane Marion Sigaut, sans songer un seul instant au mal qu'elle a déjà pu causer à l'institutrice incriminée à Joué-les-Tours, à celui qu'elle causera chez des familles socialement fragiles.
Confortées par un sentiment d'entre-soi , les deux femmes osent tout, jusqu'à l'intolérable. 

C'est d'ailleurs à cela qu'on les reconnaît... L'une rêvait de revenir à la lumière, l'autre enrageait de n'être jamais sortie de l'ombre. Toutes deux ont été blessées par la vie, meurtries par leurs échecs personnels...
Et Soral a très habilement deviné le parti qu'il pouvait tirer de leurs souffrances...

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