lundi 21 juin 2010

Genèse

Pour satisfaire ma curiosité, je me suis jeté sur tous les ouvrages susceptibles de répondre à mes interrogations. Citons pêle-mêle Starobinski ("la transparence et l'obstacle"), Trousson ("Rousseau"), Guillemin ("un homme, deux ombres", "cette affaire infernale"), Mély ("Rousseau, un intellectuel en rupture"), Guéhenno ("Rousseau, histoire d'une conscience") ; d'autres, moins récents : Auguste Rey ("Rousseau dans la vallée de Montmorency"), Guyot ("Plaidoyer pour Thérèse Levasseur"), Louise d'Epinay ("les contre-confessions") ; et d'autres encore, qu'il serait fastidieux d'énumérer ici, d'autant que je n'en ai guère tenu compte. La correspondance complète de Rousseau s'est évidemment avérée indispensable, tout comme les "Confessions".
Peu à peu, les contours du projet commençaient à se dessiner. L'enjeu, également : proposer, dans le cadre du roman, un regard sur la naissance du "personnage" Rousseau. Le tout, en respectant les faits connus, les lieux, les personnages et la chronologie...
Contrairement à bon nombre de ses biographes, je n'ai pas cherché d'explications dans l'enfance du Genevois, ni d'ailleurs dans ses années d'errance. A mes yeux, seul compte le séjour parisien, et plus encore la période qui fait suite à l'"illumination" de Vincennes fin 1749.
De cela, il faudra peut-être parler plus tard...
Car, étrangement, "La Comédie des Masques" débute en 1756, alors que Rousseau s'apprête à quitter Paris pour s'installer à l'Ermitage de Montmorency, chez son amie Louise d'Epinay.
De cela aussi, il faudra que je m'explique.

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