lundi 10 janvier 2011

Et maintenant...

Les deux volumes étant désormais achevés (et réunis en un seul tome sous le titre "Rousseau, la Comédie des Masques"), je peux enfin songer à clore mon aventure personnelle avec Rousseau. 
Et quoi qu'il advienne, le dernier volet du triptyque sera écrit. Les documents sont déjà réunis, la plupart des personnages également : on y retrouvera Diderot, Louise d'Epinay et Grimm vingt ans après l'intrigue développée dans "la Comédie des Masques". Apparaîtront également d'autres protagonistes tels que Julie de Lespinasse, Watelet, ou encore Bernardin de Saint-Pierre. Ce dernier me résiste encore, mais il deviendra inévitablement le personnage central du récit...
Mon ambition demeurera la même : proposer un récit romancé, documenté, susceptible de plaire à tous les publics, à ceux qui connaissent le XVIIIème et Rousseau, mais également aux autres, désireux de suivre une intrigue plaisante sans s'interroger sur la réalité des faits rapportés.
"Plaire et instruire", en somme...  Et je découvre à l'instant combien mon parti pris est classique, très XVIIème siècle, en fait... ( en me lisant, que diraient les partisans du Nouveau Roman ?)
Autre confidence : de tous les reproches et critiques qu'on pourrait m'adresser dans les temps à venir, le seul propos susceptible de me marquer serait : "ce livre m'a ennuyé"... Mais peut-être fais-je preuve de naïveté, une fois encore...
Le dernier tome sera pourtant différent, notamment dans sa construction. Et surtout parce que j'y proposerai un portrait moins "aseptisé" des figures les plus illustres des Lumières. Bien des fois, en écrivant "la Comédie des Masques", je me suis retenu en songeant : "cela, conserve-le pour la suite". Mais ce que l'Histoire a laissé de côté, il me faudra bientôt en parler... Voltaire, Diderot, et même Rousseau descendront de leur piédestal pour se présenter à nous sous un jour différent : celui d'hommes, victimes de leurs passions, de leurs ambitions, et parfois de leur haine. Le matériau est là, à disposition, dans les correspondances et autres mémoires rédigés tout au long du XVIIIème. Ils sont d'une richesse telle que l'imaginaire n'a plus qu'à s'en nourrir pour leur redonner vie.
Et à bien y réfléchir, je ne suis pas prêt à laisser derrière moi cette époque fascinante. D'autres figures m'attendent, injustement oubliées dans l'ombre des personnages les plus célèbres. Ainsi, Louise d'Epinay et Julie de Lespinasse mériteraient bien qu'on s'intéresse un jour à leur sort...

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