"C'est avec plaisir qu'on lit la biographie de Rousseau. Au mot biographie, l'auteur Olivier Marchal préfère l'expression"ensemble romanesque" tant il est vrai que la vie de Rousseau rappelle un roman ou une pièce de théâtre. Rebondissements, histoires d'amour, trahisons une matière riche que l'auteur prend à bras le corps. Il en résulte une évocation précise et détaillée d'une société où la vie est une vaste comédie.
Le roman s'ouvre sur une fête au château de Chenonceaux et le lecteur est plongé dans le 18ème siècle. L'encyclopédie, les salons littéraires,les coteries,les philosophes composent la trame du livre. Rousseau a la quarantaine et attend son heure. Elle ne va pas tarder car le destin met sur sa route Diderot .
Leur rencontre est magistralement évoquée.
Sur les conseils de l'encyclopédiste, Rousseau portera désormais un masque, il ne fera rien comme les autres...Il ne fera pas l'éloge des sciences, c'est trop consensuel! Cette posture va le" lancer" et le lecteur va suivre avec beaucoup d'intérêt son ascension.
La condition d'écrivain n'est pas facile au siècle des Lumières. Comment trouver de l'argent sans devenir esclave du donateur? L'itinéraire semé d'embûches maintient le lecteur en haleine...
Dans ce livre, nous découvrons par petites touches un Rousseau différent des manuels scolaires. C'est une personnalité très complexe, protéiforme pourrait-on dire.
Est-il sincère? Est-il dissimulateur? Olivier Marchal ne tranche pas, au lecteur de trancher!
Certains regretteront peut-être l 'absence de l'enfance de Rousseau. C'est un parti pris de l'auteur. Seules quelques expressions y font allusion.sans doute l'essentiel est ailleurs. Dans cette quête d'un idéal,dans cette recherche de reconnaissance sociale. Elles s'accompagnent de souffrances et sont sans compromission...
Un ouvrage remarquable! A lire d'urgence"
Le roman s'ouvre sur une fête au château de Chenonceaux et le lecteur est plongé dans le 18ème siècle. L'encyclopédie, les salons littéraires,les coteries,les philosophes composent la trame du livre. Rousseau a la quarantaine et attend son heure. Elle ne va pas tarder car le destin met sur sa route Diderot .
Leur rencontre est magistralement évoquée.
Sur les conseils de l'encyclopédiste, Rousseau portera désormais un masque, il ne fera rien comme les autres...Il ne fera pas l'éloge des sciences, c'est trop consensuel! Cette posture va le" lancer" et le lecteur va suivre avec beaucoup d'intérêt son ascension.
La condition d'écrivain n'est pas facile au siècle des Lumières. Comment trouver de l'argent sans devenir esclave du donateur? L'itinéraire semé d'embûches maintient le lecteur en haleine...
Dans ce livre, nous découvrons par petites touches un Rousseau différent des manuels scolaires. C'est une personnalité très complexe, protéiforme pourrait-on dire.
Est-il sincère? Est-il dissimulateur? Olivier Marchal ne tranche pas, au lecteur de trancher!
Certains regretteront peut-être l 'absence de l'enfance de Rousseau. C'est un parti pris de l'auteur. Seules quelques expressions y font allusion.sans doute l'essentiel est ailleurs. Dans cette quête d'un idéal,dans cette recherche de reconnaissance sociale. Elles s'accompagnent de souffrances et sont sans compromission...
Un ouvrage remarquable! A lire d'urgence"
Y. Krempper
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