mardi 12 mai 2020

L'anti-Justine, roman érotique de Restif de la Bretonne (3)


Chapitre III. De la mère foutue

L'anti-Justine est un roman de Restif de la Bretonne, paru en 1798. Dans les chapitres précédents, le jeune Jean-Baptiste a évoqué son éveil à la sexualité en compagnie de ses soeurs, Babiche et Madeleine.

Cette dernière venant de se marier, il décide de lui rendre visite.

(pour lire depuis le début)



Comme après le mariage de Madeleine et son retour à Reims j’étais un peu plus formé, je désirai vivement de le lui mettre. Depuis plus de deux ans, j’en étais réduit à patiner et gamahucher ma sœur Babiche, avec quelques-unes de nos cousines germaines. Mais, ou mon vit grossissait, ou tous ces conins imberbes rétrécissaient… Je demandai un rendez-vous nocturne à la nouvelle Mad. Bourgelat. Elle me l’accorda pour le soir même. Nous étions à notre ferme, et son mari venait de partir, pour se rendre à Reims, où une affaire l’appelait. Je ne sais par quelle aventure, cette même nuit, mon père se trouva incommodé. Ma mère, après l’avoir secouru, craignant de le gêner, alla se mettre auprès de sa bru. Celle-ci, la voyant endormie, se leva doucement, pour venir coucher avec moi, tandis que de mon côté j’allais à elle. Nous ne nous rencontrâmes pas, malheureusement !… Je me mis à côté de la femme que je trouvai dans le lit. Elle était sur le dos ; je la montai tout endormie et l’enconnai. J’étais surpris d’entrer aussi largement ! Elle me serra dans ses bras, hocha quelques coups de cul, moitié assoupie, en disant : « Jamais ! Jamais, vous ne m’avez donné tant de plaisir !… » Je déchargeai aussi, mais je m’évanouis sur ses tétons, encore fermes parce qu’elle n’avait pas nourri, et qu’on ne les lui avait jamais patinés. Mme Bourgelat revint auprès de nous au moment où je m’évanouissais.


Elle fut bien étonnée des mots que venait de prononcer sa doublement belle-mère ! Elle comprit que je l’avais foutue, et elle me reporta dans mon lit encore évanoui… Ainsi donc, c’est dans le con maternel que je venais d’émettre ma première semence !… Ma mère, entièrement éveillée, dit à Madeleine : « Mais que faites-vous donc, ma fille ? » J’étais revenu à moi. Ma sœur retourna au lit de ma mère, qui lui dit tout bas : « Ma bru, vous avez de drôles de façons !…Mon mari, répondit Mme Bourgelat, me fait souvent mettre dessus ; je rêvais, et je l’ai fait. Eveillée, je suis sautée du lit. » Ma mère crut cela.

Cependant le coup porta. Mme Linguet devint grosse, et accoucha secrètement d’un fils, beau comme Adonis, et elle eut l’adresse de le substituer à un garçon de son fils, cet enfant étant mort en naissant. C’est de lui dont il sera un jour question, sous le surnom de Cupidonnet, dit Petitcoq, mon neveu.

Huit jours s’écoulèrent. Après quoi, bien remis de mon évanouissement, j’eus un autre rendez-vous. Mais admirez mon malheur ! Nous avions été entendus d’une grosse tétonnière, notre moissonneuse, qui dormait dans la grange. Comme Mme Bourgelat devait venir dans mon lit, Mammellasse, qui m’aimait, car elle se branlait souvent à mon intention, et qui d’ailleurs n’était pas méchante, se contenta de dire à mon frère de fermer les nuits la porte de sa chambre à la clef, et de la cacher, pour cause… Il le fit. Mais jugez de mon étonnement, quand, au lieu d’un con soyeux, et de tétons ronds et délicats, je patinai une conasse à crins de cheval, et deux gros ballons bien gonflés. Elle se le mit, je poussai, et j’eus assez de plaisir. Mais je fus encore prêt à m’évanouir.

Enfin je le mis à Madeleine, dans le grenier à foin. J’allais comme un fou, en l’enconnant. Mais au troisième coup de cul qu’elle donna, je m’évanouis… 

(à suivre ici)








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