dimanche 7 avril 2024

L'homme du Royal Corse (4)

 

 En guise de mise en bouche avant la sortie de De Profundis

 

(pour lire les chapitres qui précèdent)

8

 

Son néant fut parcouru de rêves enchanteurs, du rire de Samperu aux œillades caressantes de Stella, et d’autres visions plus lointaines qui le transportèrent sur la place de son village, à Lavasina[1]. Son père était là, assis sur un banc, le visage baigné par la lumière du couchant, à contempler au loin les contours escarpés du Monte Stello.

- Apprends à honorer cette terre, mon garçon, car elle a nourri tes ancêtres comme elle nourrira tes descendants. Elle est notre mère, Arno, n’oublie jamais cela. Contre ceux qui veulent l’outrager, n’oublie jamais que tu lui dois la vie et tous les bienfaits qu’elle t’a accordés. Un jour, s’il le faut, tu devras la défendre à ton tour.

L’enfant saisit la main que lui tendait son père et vint s’asseoir à côté de lui. Ils demeurèrent un long moment sans rien dire, à regarder le soleil tomber sur la montagne. Arno ferma lentement les yeux, rassuré par le contact de ces doigts noués autour des siens.

 


Quand il les rouvrit, les teintes orangées du crépuscule avaient laissé place aux tons pâles d’une chambre à alcôve. Il reposait dans un lit à baldaquins dont les courtines, à demi tirées, laissaient passer un mince filet de lumière. Arno cligna des paupières pour dissiper le voile qui embrumait son regard et sa main se porta machinalement sur le bandage qui ceignait son front.

- Doucement, l’ami ! fit une voix toute proche. La blessure n’est pas encore refermée.

Arno tourna la tête dans sa direction et reconnut l’inconnu du quai Pelletier. Il avait déposé sa perruque et troqué son habit contre une robe de chambre en soie, mais ce visage fin aux pommettes saillantes était assurément celui de l’homme qui s’était porté à son secours sur l’esplanade. Malgré son cheveu court, grisonnant sur les tempes, et les rides qui striaient le coin de ses yeux, on devinait sous les pans de son vêtement un corps aux formes pleines que l’âge n’avait pas encore flétri.

- Où suis-je ? demanda Arno.

- Sous mon toit, évidemment… Je n’allais pas laisser, gisant sur le pavé, le Samaritain qui m’a sauvé la vie ?

- Oh…, soupira Arno. En vérité, c’est moi qui vous suis redevable. Sans votre présence et celle de votre compagnon…

L’homme venait d’écarter la courtine pour se pencher sur lui.

- Mais dis-moi, cet accent… Ne serais-tu pas corse ?

- C’est exact. Je me nomme Arno de Lavasina…

- Et noble qui plus est… Cela ne m’étonne pas, en vérité…

Il s’était relevé pour prendre quelque chose sur la console de la cheminée. Lorsqu’il revint, Arno vit qu’il tenait son poignard en main et qu’il en étudiait le manche.

- Du bel ouvrage, vraiment… Et ces initiales ? Celles de ton père, j’imagine ?

- Il me l’a offert peu avant sa mort…

L’autre hocha la tête, le regard lointain.

- J’ai croisé autrefois la route de quelques-uns de tes compatriotes. Ils me parlaient de votre peuple, des souffrances que les Italiens lui ont infligées… Dans la défaite, ils avaient acquis une grandeur d’âme que les cœurs vils ne sauraient même comprendre.

Il se tut et demeura un long moment pensif, la paume de sa main allant et venant sur la lame effilée du poignard.

- J’aimerais avoir un homme de cette trempe à mes côtés, déclara-t-il sans détours. Qu’en dirais-tu ?

Arno, qui s’était redressé sur son séant, ne put cacher son étonnement.

- Je ne suis pas certain de bien saisir ?

L’homme tira sur le cordon de la sonnette et patienta jusqu’à l’arrivée de la domestique qui disposa au pied du lit les vêtements d’Arno soigneusement séchés et pliés. Il attendit qu’elle fût sortie pour reprendre :

- J’ai perdu mon cocher hier soir, un vieux compère qui me suivait depuis que j’ai succédé à mon père dans sa charge. Et avec ça, un rude gaillard sachant jouer de ses poings lorsque la situation l’exigeait… Je t’ai vu affronter ces soudards, et…

- Votre proposition m’honore, intervint Arno, mais ce sont d’autres affaires qui me retiennent à Paris. Je ne compte pas m’attarder au-delà de leur terme.

Son hôte marqua un nouveau temps de silence, ses lèvres étirées dans un sourire crispé, puis il revint à la console et y reposa précautionneusement le poignard.

Arno l’entendit murmurer pour lui-même :

- Malheur à celui qui est seul et qui tombe, sans avoir un second pour le relever…

Au loin, quelque part dans la maison, s’élevèrent quelques notes de musique qui tirèrent brusquement l’homme de ses réflexions.

- Je dois te laisser, maintenant. Pour sa leçon de clavecin, mon épouse apprécie que je sois à ses côtés.

Au moment de franchir le seuil, il s’arrêta, l’index levé, et expliqua encore :

- J’ai donné des ordres au portier, il te fournira un couvre-chef pour cacher cette blessure. Un conseil toutefois : montre-toi discret au cours des jours qui viennent. Même s’ils ne sont pas bien malins, les inspecteurs du Châtelet ont sans doute eu vent de notre petite algarade d’hier soir. Si d’aventure ils trouvaient les corps…

La main tendue devant lui, il laissa ses doigts flotter durant quelques instants devant son visage.

- C’est très ennuyeux, on a beau les lester avec soin, de temps à autre, ils remontent à la surface. Et c’est alors que peuvent survenir les problèmes…

Sur ces mots, demeurés en suspens, l’homme s’effaça brusquement avant de disparaître dans le couloir.

Étrange gaillard, songea Arno tout en repoussant les draps pour descendre du lit. Ce simple mouvement déclencha chez lui un élancement douloureux, comme si quelqu’un avait brutalement introduit une vrille à la base de son crâne. Il essuya le filet de sueur qui perlait sur son front et tituba jusqu’à l’autre extrémité du lit où étaient déposés ses vêtements ainsi que ses bottes, soigneusement décrottées et cirées. Dès qu’il fut habillé, Arno s’avança vers la croisée et l’ouvrit en grand, aspirant l’air du matin à larges goulées. La fenêtre donnait sur une vaste place rectangulaire bordée d’hôtels particuliers et dominée en son centre par une statue équestre haute d’au moins dix toises.

Serait-ce la place Louis-le-Grand[2] ? se demanda le jeune homme. Il y était bien venu à une ou deux reprises, voilà quelques années de cela, mais c’était au moment de la Foire Sainte-Ovide, et sans ses baraquements, l’endroit ne ressemblait en rien au souvenir qu’il en avait.


Plongé dans sa rêverie, Arno sursauta au son de la voix dans son dos.

- Si Monsieur veut bien me suivre…

C’était un domestique, vêtu de sa livrée et tenant un bicorne à la main, qui lui indiquait du doigt la direction de la sortie. Arno acquiesça et laissa l’homme le précéder dans un large escalier à rampe droite qu’il descendit d’un pas mal assuré jusqu’au vestibule. L’entrée donnait sur une cour fermée par une porte cochère, où patientait un suisse en uniforme.

- Monsieur de Brissart vous fait savoir qu’il reçoit le mardi et le jeudi, dit l’homme après avoir ouvert le guichet. Pour les visites privées, un registre est disponible à l’entrée.

Arno s’était figé, persuadé d’avoir mal entendu.

- Brissart, avez-vous dit ? Nous sommes chez Victor de Brissart ?

Le suisse échangea un regard circonspect avec son collègue.

- En personne, Monsieur… Vous l’ignoriez donc ? demanda-t-il avec une nuance de raillerie.

L’autre ricana à son tour.

- Cette blessure au front vous aura retourné l’esprit. Il faudra veiller à ne pas vous égarer en rentrant chez vous !

Comme il demeurait sans voix, presque hagard, Arno les entendit s’esclaffer à nouveau, et lorsque la porte se referma dans son dos, il s’appuya un long moment contre la façade afin de reprendre ses esprits.

 

Le sang lui battait maintenant aux tempes, par petites pulsations lancinantes, le contraignant à observer plusieurs haltes tandis qu’il s’en retournait vers le quartier de la Grève. Sur l’instant, il avait failli rebrousser chemin, la rage au ventre, et surexcité à l’idée de se retrouver face au meurtrier de Stella. Le souffle court, les poings serrés, il était demeuré un long moment en faction au coin de la rue, à épier l’entrée de l’hôtel particulier. Mais comme rien ne bougeait et qu’il sentait ses jambes se dérober sous lui, Arno s’était résigné à faire demi-tour. Cette demi-heure de marche lui parut une éternité. Aux abords du Châtelet, avisant deux exempts qui approchaient de lui, il préféra bifurquer sur la droite, en direction de la Seine, et longer le quai jusqu’à l’immeuble de la Vaudry.

Ce fut elle qui lui ouvrit la porte, lâchant aussitôt une bordée de jurons en découvrant son état.  

- Par mon âme ! Te voilà bien mis ! Ventre de ma vie ! On s’est fait un sang d’encre, où diable es-tu allé traîner tes guêtres cette nuit, hein ?

- Je l’ai trouvé, je l’ai trouvé…, répétait Arno, les yeux mi-clos.

La matrone lui toucha la joue et s’exclama :

- Et le v’là brûlant comme du charbon avec ça ! Zaïre, Victoire, à moi ! Ramenez ce mauvais coucheur jusqu’à son lit et frictionnez-le avec des linges trempés. Ça va le remettre en vigueur !

Arno entendit un bruit de pas, puis des éclats de voix qui le ramenèrent brièvement à lui. Il eut vaguement l’impression que quelqu’un le prenait à bras-le-corps, qu’on le soutenait pour traverser la pièce, et malgré ses protestations pour qu’on le laissât tranquille, il finit par sombrer dans l’inconscience.

 

9

 

En dépit des soins prodigués par la petite Victoire, Arno passa la matinée du lendemain dans une agitation extrême, à tenir des propos incohérents dans lesquels revenaient sans cesse les mots vindetta et onore[3]. Sur les coups de midi, la fièvre étant tombée, il voulut se lever et quitter sa chambre.

- Il n’en est pas question ! décréta la Vaudry. Figure-toi qu’à force de cajoleries, le petit inspecteur en charge de notre maison s’est mis à jacasser comme une pie. Il y a eu du grabuge ces jours-ci, et les mouchards du Châtelet quadrillent le quartier à la recherche de plusieurs suspects.

La grosse femme se pencha vers Arno et, détachant ses mots :

- Mais tu n’as évidemment rien à voir avec tout ça, n’est-ce pas ?

Le jeune homme détourna les yeux en poussant un soupir.

- Basta cosi ! C’est bon ! Je vais tout vous raconter.

La Vaudry hocha la tête, satisfaite, et après avoir fait signe à Victoire de les laisser seuls, elle tira une chaise contre le lit pour s’asseoir tout contre Arno. Elle l’écouta avec attention, sans jamais l’interrompre, marquant un long temps de réflexion lorsqu’il eut achevé son récit.

- Il y a longtemps que ce diable devrait être sec, pendu au bout d’une potence ! bougonna-t-elle enfin, les poings crispés sur le tissu de sa robe. Mais ne rêvons pas, jamais il ne sera inquiété… Pas par la justice, du moins… Non, on doit régler l’affaire à ma manière, sans rien laisser paraître…

Et revenant vers Arno, elle lui dit avec malice :

- Vois-tu, quand il veut entrer dans le poulailler, le renard doit quelquefois savoir cacher sa queue…

- Mais…

- À ma manière, t’ai-je dit ! Pour cela, il faut laisser filer quelques jours, le temps que ça se tasse et que les chasse-coquins rappellent leurs mouchards.

Elle leva le doigt et le pointa en direction d’Arno.

- Quelques jours, est-ce clair, que je prenne mes dispositions…

Arno eut beau protester, la Vaudry ne voulut rien entendre. En sortant, elle tomba nez à nez avec Victoire, demeurée en attente sur le palier, et lui ordonna de prendre sa place auprès d’Arno.

- Mais pas de sottises, c’est compris ? Tu te contentes de tenir compagnie. D’ailleurs, tiens-toi prête pour le curé de Saint-Germain-l’Auxerrois, tu sais qu’il t’a retenue jusqu’au souper !

- Un curé ? s’étonna Arno dès qu’il fut seul avec la jeune femme.

- Oh ! s’exclama Victoire en rougissant. Il n’est pas besoin d’en parler… Le pauvre homme paie bien, il m’offre des fanfreluches, et voilà tout !

Arno observa sans rien dire les nombreux rubans qui garnissaient les manchettes de son déshabillé.

- Des curés…, grommela-t-il sur un ton de reproche.

- Mais la plupart sont malheureux comme les pierres, se justifia Victoire, et Maman Vaudry ne m’envoie que les plus accommodants, qu’une simple manualisation suffit à apaiser. Quant aux autres, tous ces enragés qui exigent d’être flagellés, ils sont réservés à Zaïre, la plus expérimentée d’entre nous.

- Dans mon pays, trancha Arno d’un ton sec, ces renégats seraient sévèrement châtiés !

- Et moi, s’ils n’étaient pas là, je serais à la rue ! se récria Victoire.

À court d’arguments, Arno s’était raidi contre le dossier du lit.

- Tu as sans doute raison, petite, après tout, je ne suis pas ici pour décider de ta vie…

Voyant qu’elle s’apprêtait à se lever, il la retint par le bras et la ramena à sa place.

- Reste…, la pria-t-il en baissant d’un ton, ta maîtresse a raison : j’ai besoin de compagnie.

Victoire hésita un court instant avant de se rasseoir, laissant sa main dans celle d’Arno.

- Je veux bien. Si ça peut vous réconforter, oui, je veux bien…

Et pendant près d’une heure, elle l’écouta lui parler de tout et de rien, de sa région en Corse, de Bourges, de Stella, de Samperu aussi, dont l’absence lui devenait de jour en jour plus insupportable. Quand elle le quitta enfin, ce fut en échange de la promesse de revenir sitôt sa besogne achevée, du moins si elle en convenait et à condition bien sûr que la Vaudry n’y voie pas d’objection. Aussi passèrent-ils l’après-souper autour du guéridon, à jouer d’abord au piquet, où la jeune femme fit valoir son habileté, puis au lansquenet, lorsque Lolotte et Zaïre vinrent frapper à la porte afin de se joindre à eux. Comme l’abbé Rausny avait offert à Victoire une cagette de cerises, ils s’en régalèrent tout en abattant leurs cartes.

- Décidément, il t’a à la bonne, taquina Lolotte, tu n’as pas ta pareille pour rallumer les vieilles chandelles !

Pour toute réponse, Victoire la bombarda d’une volée de fruits dont l’un atterrit malencontreusement dans le décolleté de son casaquin.

- Tudieu ! gloussa la jeune femme en sursautant. Dans son mouvement, elle renversa le guéridon en même temps que toutes les cartes et jetons accumulés depuis le début de la partie.

Zaïre, qui gourmandait souvent ses deux cadettes, partit cette fois d’un éclat de rire qui gagna bientôtt le reste de la tablée. Devant tant de bonne humeur réunie, Arno finit par se dérider lui aussi, et lorsque Lolotte entreprit d’imiter la voix chevrotante du vieil abbé, il applaudit même à sa performance.   

Cette nuit-là, et pour la première fois depuis longtemps, il dormit paisiblement, d’un sommeil dénué de tout rêve.

 

- Si cet homme n’était le diable, on pourrait le confondre avec le bon dieu ! fulminait la Vaudry. J’ai envoyé une fille musarder près de chez lui, ce qu’elle m’en rapporte n’a rien de réjouissant. Tous les jours après dîner, Brissart monte en voiture et se rend à l’Hôtel des Fermes, où il règle ses affaires jusqu’à l’heure des spectacles. Il rentre ensuite sagement chez lui, mais toujours encadré par un ou deux spadassins qui ne le lâchent jamais d’une semelle. Deux fois par semaine, il tient table ouverte pour une dizaine de convives, des plumitifs sans renom, à ce qu’on m’en dit. Et avec ça un peu de musique, un peu de jeu, mais rien de plus ! C’en est désespérant !

Elle se renfonça dans son ottomane et avala d’un trait la liqueur qu’elle venait de se servir. Assis à côté d’elle, Arno secoua la tête avec une moue incrédule.

- Comment est-ce possible ? C’est vous-même qui prétendiez…

- Je sais ce que j’ai dit ! pesta la matrone. Mais l’anguille se terre sous la roche, bien dissimulée, et elle attend la nuit pour sortir, lorsqu’elle se trouve à l’abri de nos regards…

- Basta cusi ! s’écria Arno en s’extirpant de son siège. J’en ai assez de patienter ! Demain, je me présenterai à son hôtel et nous réglerons notre dette une fois pour toutes !

- Et tu feras de ton garçon un orphelin ! s’exclama la Vaudry. C’est vraiment cela que tu souhaites ?

Arno haussa les épaules sans répondre et alla se poster devant la fenêtre toute proche, le regard perdu dans le vague.

- Non, bien sûr que non…, admit-il à mi-voix.

- Bien, bien, te voilà devenu raisonnable, approuva la Vaudry qui s’était levée à son tour. Attends-moi ici, je n’en ai que pour un instant.

Elle sortit du sérail et comme la porte était demeurée ouverte, Arno l’entendit farfouiller dans la minuscule pièce qui tenait lieu de vestiaire sous l’escalier. Elle en revint peu après, les bras chargés de vêtements qu’elle déposa dans un fauteuil tout en énumérant :

- Un justaucorps presque neuf, une veste légère, deux chemises de toile garnies de batiste, des souliers à boucles et pour attacher tes cheveux, cet élégant nœud de satin noir. J’ai hérité tout cela d’un ami fripier, et à vue de pays, cela devrait nous convenir.

Arno la regardait s’affairer sans comprendre.

- Eh bien, ne reste pas planté là comme une souche, monte essayer ces hardes dans ton garni, gronda l’entremetteuse. Les filles vont bientôt descendre, si elles te trouvent ici nu comme un ver, je ne réponds plus de rien !

- M’expliquerez-vous enfin ? protesta Arno.

- Bougre d’étourneau, va ! Qui imaginerait un riche négociant en antimoine vêtu comme tu l’es ? Si Brissart est aussi roublard qu’il y paraît, ton boniment sera éventé dans l’heure. Et les mariniers repêcheront un corps de plus dans la Seine ! Avec cette tenue au moins, tu te donnes une chance de faire illusion !

- Mais les mouchards ? La police ?

- La voie est libre, ils ont cessé leurs investigations. L’heure est venue, mon petit. Demain, on va faire entrer le renard dans le poulailler…

 

(à suivre ici)



[1] Village du Cap Corse situé au nord de Bastia.

[2] Aujourd’hui, place Vendôme.

[3] Vengeance et honneur.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Pour commenter cet article...