dimanche 10 avril 2011

Critique d'une lectrice inscrite au prix Orange 2011

Certains lecteurs ont apprécié la construction du roman, d'autres non. Certains lecteurs ont apprécié les zones d'ombre et les regards qui se croisent, d'autres non. Certains lecteurs aiment qu'on pose des questions, d'autres préfèrent qu'on leur apporte des réponses...
Je me demande toutefois ce que signifie l'expression "simple lecteur"... OM

"Olivier Marchal nous offre Rousseau au quotidien, avec ses défauts (il est couard, hypocrite, nombriliste), et ses qualités (... je n’en ai pas trouvé, à part ses écrits...). Tous ses gens veulent réussir, mais certains ont un certain courage, car écrire ce que l’on pense peu mener à la prison, et ils peuvent tout perdre. Très bien documenté, Olivier Marchal est passionné (son blog le prouve) par Rousseau. Le livre est très beau, la prise en main agréable, voire sensuelle, et je me suis dit que j’allais certainement me régaler à la lecture de ses 400 pages... Mais quel dommage ! Je ne me suis pas habituée à ses chapitres ultra courts (parfois deux à trois pages seulement), et certes, Olivier Marchal est un fin connaisseur de XVIIIème siècle et de Rousseau, mais pourquoi ne pas inclure une chronologie à l’entrée de chacun de ses chapitres ? Cela permettrait au novice de se situer dans l’histoire (bien qu’il y ait une chronologie en fin de roman). Le personnage de Rousseau reste énigmatique, peu de choses s’éclairent à la lecture de ses pages. Au contraire, moi qui ne connait pas trop cette période, page après page, je multipliais mes questionnements. Je n’ai pas dévoré ce roman. J’ai même ressenti un léger ennui. Je n’ai eu aucune affinité avec Rousseau et cette galerie de personnages. Ce roman est certainement intéressant pour les lycéens qui appréhendent la lecture des écrits de Rousseau. Mais pour le simple lecteur, c’est un tantinet ennuyeux."

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