De bien étranges échos relevés dans le Diderot ou le bonheur de penser de Jacques Attali (Fayard 2012)
-Parlant de la rencontre entre Diderot et Rousseau, J. Attali nous dit :
"Denis et Jean-Jacques se découvrent d'emblée des points communs: ils ont rompu avec leur milieu ; ils sont pauvres ; ils adorent lire, aller au théâtre, et tous deux sont passionnés d'échecs..."
9 ans plus tôt, Raymond Trousson écrivait :
"Leur goût pour la musique, le théâtre et les échecs les avait bientôt rapprochés...Bien des choses les réunissent... Ils ont engagé leur destin sous le signe de l'indépendance et de la rupture..."
-J. Attali évoque un peu plus loin l'illumination de Vincennes :
"Au début d'octobre 1749, il fait une chaleur accablante...il marche ce jour-là en plein soleil...Cette illumination, Rousseau la racontera dans une lettre à Malesherbes, en 1762...L'écrivain Jean-François Marmontel, à qui Diderot racontera cette scène écrira dans ses Mémoires : L'un des beaux moments de Diderot... de quelles beautés il était susceptible.... Scène sans témoin qui donnera lieu plus tard, à une belle querelle, à l'époque de la brouille entre les deux amis...."
9 ans plus tôt, Raymond Trousson écrivait :
"L'été, cette année-là, est d'une chaleur accablante. Octobre arrive et le soleil demeure torride... Douze ans après l'événement, dans une lettre à M. de Malesherbes, il se souvient de cet ébranlement de tout son être... "L'un des beaux moments de Diderot, rapporte Marmontel, c'était lorsque... de quelles beautés il était susceptible."...Cette scène n'eut pas de témoin. Dommage car elle donnera naissance à une belle querelle..."
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