lundi 26 mai 2014

Marion Sigaut sur l'extrême droite



Si ce n'est de la sottise, voici un bel exemple de tartufferie...

Il y a deux ans de cela, pour compléter une case vide sur son échiquier antirépublicain, Alain Soral a calé son triboulet Marion Sigaut aux côtés de la reine Farida Belghoul et du cavalier Dieudonné.

A charge pour elle de réécrire l'histoire de France, de mythifier l'Ancien Régime tout en crachant son venin sur les hommes des Lumières et ceux de 1789. Ce dont elle s'acquitte avec talent, reconnaissons-le...

En effet, les résultats des européennes nous le montrent, Marion Sigaut est dans l'air du temps... Sa pseudo dissidence qu'elle brandit comme un étendard rallie dans son sillage tous les mal aimés de la République. Avec eux d'ailleurs, elle ose tout: prétendre que le monde paysan n'a pas voulu la Révolution (à ce propos, je relisais hier soir le récit des jacqueries durant la Grande Peur de l'été 1789...), que le mouvement des Lumières était anti-humaniste (sic...), ou plus récemment que l'école de la République enseigne désormais la masturbation à nos élèves de maternelle (cf l'infâme calomnie lancée contre une institutrice de Joué-les-Tours).

Pourquoi pas, me direz-vous, s'il s'agit là de son fonds de commerce ? Après tout, d'autres qu'elle vivent en colportant de telles élucubrations... C'est exact... Mais ils ne jouent pas les vierges effarouchées quand on qualifie leur discours d'extrémiste, ou encore de droite.
Car gageons que durant les Etats Généraux, à la chambre du 1/3 Etat, Marion Sigaut aurait préféré celle, toute proche, de la noblesse fidèle au roi. Voire celle du clergé...
 Marion Sigaut

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