J'ai humé l'air de ces lieux au moment d'écrire la comédie des masques et le voile déchiré.
Je relaie donc la pétition et l'appel à souscription.
Jean-Jacques Rousseau a habité Montmorency de 1756 à 1762. Il y a écrit ses œuvres majeures : Du Contrat Social, La nouvelle Héloïse, Emile ou de l’Education...
La commune de Montmorency n’a jamais cessé d’honorer sa mémoire en
édifiant notamment plusieurs monuments et en lui dédiant un musée à la
fin du 19e siècle.
En 1952, soutenue financièrement par la Ville de Genève, la commune
de Montmorency installe définitivement ce musée dans la maison occupée
par le philosophe de 1757 à 1762. Au fil des ans et grâce au soutien
d’associations et des Montmorencéens, puis du Département, de la Région
et de l’Etat, ce musée est devenu le fleuron culturel de la commune. Sa
renommée a largement dépassé les frontières de Montmorency.
Le musée Jean-Jacques Rousseau a reçu en 2004 l’appellation Musée de France. Il a été labellisé Maison des Illustres en 2011.
Pourtant, depuis fin 2013, sous l’impact des mesures coercitives
prises par l’administration de la commune sans aucune concertation, la
situation de ce musée n’a cessé de se dégrader et son avenir est
aujourd’hui menacé.
Son budget a été divisé par 3, ses effectifs ont été réduits de
moitié. Aucun autre service de la commune n’a été impacté à ce niveau,
loin s’en faut.
Au stade actuel, le musée n’est plus ouvert aux visiteurs que sur
rendez-vous et il ne reçoit plus le public le dimanche. Il n’a désormais
plus les moyens de remplir ses missions, et en particulier sa mission
éducative. Ses obligations légales ne peuvent plus être respectées.
Sous l‘effet d’intimidations, de menaces de sanction, de mesures non
concertées, de déni des métiers, de pressions etc., tous les agents du
musée sont désormais en grande souffrance et sont pour leur
quasi-totalité en arrêt maladie. Cette souffrance au travail, bien que
reconnue par le Maire, n’a fait l’objet d’aucune mesure palliative et ce
malgré tous les efforts déployés depuis plus d’un an par le STM-CGT
pour y remédier (droit d’alerte, CHS-CT extraordinaires…).
Rien ne peut valablement expliquer ni justifier un tel comportement de l’administration de la commune.
Madame le Maire, nous vous demandons :
- Que la souffrance des agents du musée soit enfin prise en compte et traitée efficacement ;
- Que la commune redonne au musée les moyens humains et
financiers indispensables à son bon fonctionnement, à son rayonnement,
et à un service public de qualité ;
- Que l’administration de la commune renoue avec la concertation et le dialogue qui ont prévalu jusqu’en 2013 ;
- Qu’elle gère à nouveau le musée en regard de ses missions
et obligations légales, en coordination avec ses personnels, son comité
scientifique et les services compétents de l’Etat.
Le STM-CGT Mars 2016
le musée |
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