Tenu au gré de mes humeurs, ce blog raconte mon amour du XVIIIè siècle.
lundi 6 octobre 2014
Dédicaces : La Comédie des Masques, Le Voile déchiré
Je serai présent au Congrès Culture et Bibliothèque pour tous (mardi 14 octobre, de 17h30 à 18h30 : voir ici), puis au salon du Livre de Saint-Doulchard (samedi 25 et dimanche 26 octobre) pour y dédicacer mes ouvrages.
Je ne sens pas Rousseau amoureux de la femme Sophie d'Houdetot mais de l'idée qu'il s'en fait et qui va lui permettre d'écrire "La Nouvelle Héloïse"...Peut-être s'agit-il aussi d'une forme d'amour après tout...
Peut-être avez-vous raison. On m'a fait cette remarque il y a bien longtemps de cela, et elle est demeurée marquée au fer rouge, croyez-moi. Pour en revenir à Rousseau, sans doute a-t-il connu une passion, plutôt que de l'amour... Et la passion n'est-elle pas l'un des visages de l'amour ? Quoi qu'il en soit, il est dommage que la correspondance échangée durant l'été 1757 ait été brûlée. De son propre aveu, Rousseau y fut divin... Bien à vous, OM
Oui de toute évidence, Rousseau était fou de Sophie d'Houdetot. Mais dans ce cas pourquoi n'a-t-il pas fait d'elle son amante? Il est terrible pour une femme de s'offrir à un homme et d'être ainsi rejetée...En plus il ose lui dire que c'est pour la protéger!! Je comprends tout à fait qu'ensuite elle n'ait plus voulu le voir! D'où pouvait venir pour Jean-Jacques cette peur maladive de vivre ses désirs? C'est un homme qui n'a jamais su être heureux finalement...
Durant ces quelques semaines d'été, tous deux ont été emportés dans un rêve. Le réveil fut brutal. Il avait peur de ce qui pouvait arriver, elle avait peur de se compromettre (rappelons qu'elle avait déjà un amant attitré), la suite était inscrite dans ces peurs. Dans mes deux prochains romans, consacrés à Louise d'Epinay, je reviens d'ailleurs sur cet épisode de l'ermitage. Bien à vous OM
Je ne sens pas Rousseau amoureux de la femme Sophie d'Houdetot mais de l'idée qu'il s'en fait et qui va lui permettre d'écrire "La Nouvelle Héloïse"...Peut-être s'agit-il aussi d'une forme d'amour après tout...
RépondreSupprimerPeut-être avez-vous raison. On m'a fait cette remarque il y a bien longtemps de cela, et elle est demeurée marquée au fer rouge, croyez-moi. Pour en revenir à Rousseau, sans doute a-t-il connu une passion, plutôt que de l'amour... Et la passion n'est-elle pas l'un des visages de l'amour ? Quoi qu'il en soit, il est dommage que la correspondance échangée durant l'été 1757 ait été brûlée. De son propre aveu, Rousseau y fut divin... Bien à vous, OM
RépondreSupprimerOui de toute évidence, Rousseau était fou de Sophie d'Houdetot. Mais dans ce cas pourquoi n'a-t-il pas fait d'elle son amante? Il est terrible pour une femme de s'offrir à un homme et d'être ainsi rejetée...En plus il ose lui dire que c'est pour la protéger!! Je comprends tout à fait qu'ensuite elle n'ait plus voulu le voir! D'où pouvait venir pour Jean-Jacques cette peur maladive de vivre ses désirs? C'est un homme qui n'a jamais su être heureux finalement...
SupprimerDurant ces quelques semaines d'été, tous deux ont été emportés dans un rêve. Le réveil fut brutal. Il avait peur de ce qui pouvait arriver, elle avait peur de se compromettre (rappelons qu'elle avait déjà un amant attitré), la suite était inscrite dans ces peurs. Dans mes deux prochains romans, consacrés à Louise d'Epinay, je reviens d'ailleurs sur cet épisode de l'ermitage. Bien à vous OM
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